Author Archives: Secretariat CCP

Retour de résidence avec Emma Marsantes

Emma Marsantes était de retour à Saint-Nazaire les 20 et 22 juin.
Vendredi soir au café Chez la Bretonne, une rencontre avec lectures d’extraits de ses deux romans publiés ainsi que de son troisième en cours d’écriture.
Dans la matinée du dimanche 22 sur la place du marché Emma Marsantes s’est mise à la disposition des personnes qui ont accepté d’écrire en regardant une photo qu’il ou elle avait choisi pour envisager une suite.

Fin de résidence d’Antoine Mouton & Justine Arnal

Au cours de leur résidence du début d’année 2025, Antoine Mouton et Justine Arnal ont écrit à deux mains deux textes : Un livre arrive et Les mots émis. Ils ont maintenant une existence imprimée sous forme d’Objet Littéraire Postal grâce aux éditions Pneumatiques.
Samedi 14 juin, Dominique Huet a formé toutes celles et ceux qui le souhaitaient à la fabrication de ce petit livre qui peut être partagé par voie postale.
Nous avons profité que cette fin de résidence d’Antoine Mouton et Justine Arnal coïncide avec leur actualité éditoriale pour découvrir leur nouvelle publication le samedi 14 à la librairie L’oiseau tempête et le dimanche 14 juin à la librairie-café Le bateau livre de Pénestin.

Le retour de résidence de Florentine Rey à Saint-Nazaire

Mardi 3 et mercredi 4 juin, le CCP a eu le plaisir d’accueillir Florentine Rey pour un retour de résidence.
Les spectatrices et spectateurs à La P’tite scène des Halles ont découvert sa performance Poésie et ventriloquie De rien nous ferons quelque chose.
Le lendemain à la librairie L’embarcadère Florentine Rey en compagnie de Franck Loiseau a lu des extraits de recueils de poèmes dont ils ont ensemble assuré la traduction.

« Sortie de résidence »  d’Antoine Mouton & Justine Arnal

Antoine Mouton et Justine Arnal seront de nouveau à Saint-Nazaire pour leur « sortie de résidence ».

Nous vous proposons trois rendez-vous pour les retrouver :

Retour de résidence de Florentine Rey

Florentine Rey a été en résidence CCP en 2021, elle a travaillé à partir de textes d’habitants de Saint-Nazaire sur un projet de recueil de poésie, Demain, qu’elle a poursuivi dans les lieux de ses résidences suivantes.
Elle est de retour au début du mois de juin à Saint-Nazaire pour présenter ce recueil mais également pour nous offrir :

Nouvelle rencontre avec Antoine Mouton et Justine Arnal : Découverte de leur dernière publication

Rencontre avec Antoine Mouton et Justine Arnal et lectures de leurs dernières publications : Nom d’un animal d’Antoine Mouton aux éditions de La Contre allée (juin 2025) et Rêve d’une pomme acide aux éditions Quidam (août 2025) :
samedi 14 juin à 18h30 à la librairie L’oiseau tempête (20 bis, rue de la Paix, Saint-Nazaire)
dimanche 15 juin à 15h à la librairie-café Le bateau Livre de Pénestin (106 Le Haut Pénestin).

« Demain » de Florentine Rey

« Pendant quatre ans, dans le cadre de résidences d’écriture, j’ai demandé aux gens ce qu’ils allaient faire demain. J’ai récupéré leurs écrits et paroles comme une matière première que j’ai secouée, transformée, une pâte à modeler. Demain ne se passera pas comme prévu mais du bouleversement naît la poésie. »

L’écriture de ce recueil a débuté à Saint-Nazaire au cours de la résidence CCP de Florentine Rey puis a traversé plusieurs territoires.

Lectures publiques des récits de travail du projet « Travail et territoire »

Dans le cadre du projet Récits de travail : « Travail et territoire mené avec la Compagnie Pourquoi se lever le matin ! le CCP poursuit le temps de restitution de la parole récoltée des travailleur·euses de la région de St-Nazaire.

Nous vous invitons à une nouvelle lecture publique :

  • DIMANCHE 18 MAI au Jardin public de St-Molf

Réduction de la subvention municipale : les impacts sur le CCP

Dans le cadre de la réduction des budgets culturels la Ville de Saint-Nazaire a décidé une coupe drastique de 65% de la subvention du Centre de Culture Populaire, alors que la moyenne générale des réductions de subventions s’établit à -10%.

Concrètement avec une telle amputation dans son budget, le CCP n’aura plus les moyens de maintenir un minimum de professionnalisation, ce qui mettra un terme au travail de médiation culturelle en direction de monde du travail que l’association mène depuis plus de 60 ans.

Mais toute l’association est bien décidée à se battre pour continuer à exister.

Afin d’engager une discussion avec toutes les sensibilités politiques, le bureau de l’association a décidé de s’adresser aux élus de Saint-Nazaire agglos pour trouver les moyens pour concrétiser les ambitions d’émancipation et de citoyenneté qui forgent les valeurs des courants progressistes de notre pays.

Pot de tous les adhérents (individuels et collectifs)

JEUDI 3 AVRIL à partir de 18h
au local du CCP
(10, place P. Bourdan à St-Nazaire).

La dernière assemblée générale du CCP a mis les adhérents au centre de notre dynamique.
Comment mieux le mettre en œuvre qu’en se donnant un moment pour mieux se connaître et partager nos attentes ?
Un moment chaleureux autour d’un verre. L’occasion de donner les dernières nouvelles de votre association.

Soirée lecture à haute voix « Enivrez-vous » du 28 février

Frissons pour les membres de l’atelier de Lecture à Haute Voix du CCP ce vendredi 28 février. Pour la plupart, cette soirée de lecture devant un public est une première.
Nous avions choisi le thème « Enivrez-vous » à partir d’un court poème de Baudelaire. Ce sont donc les textes de 9 auteurs – aussi peu destinés à se rencontrer qu’Albert Camus et Charles Bukowski – qui ont été lus.

Antoine Mouton et Justine Arnal : Libraires pour un soir à Saint-Nazaire

Le jeudi 27 février, Justine Arnal et Antoine Mouton, auteur·ices en résidence à Saint-Nazaire avec le CCP nous ont proposé un parcours à travers les rayons de la librairie la librairie L’Embarcadère et nous ont parlé des livres qui les ont marqué·es. Ceux des maisons qui les éditent et qui leur ont donné envie d’y être publié (Le Chemin de fer, la Contre Allée, Christian Bourgois), et d’autres encore, qui ont jalonné leur parcours d’écrivain·es.

Une lutte de tous les instants pour maintenir le meilleur service

Sébastien, agent de circulation à la SNCF
« En plus de gérer la circulation des trains sur les voies, je suis amené à vendre des billets, accueillir les usagers et même faire l’entretien des bâtiments […]. À force de rogner sur les effectifs, on n’arrive plus à entretenir correctement les voies, les incidents se multiplient, les retards s’accumulent, on ne peut plus renseigner ni vendre correctement si l’usager n’a pas internet. Qui est gagnant ? »

Trouver un terrain d’entente

Émilien, entrepreneur en rénovation immobilière
« Un matin, un sous-traitant me fait savoir qu’il veut arrêter son activité, alors qu’on a plusieurs chantiers en cours. C’est un couvreur, une spécialité très difficile à trouver. Comment faire ? Il ressort des discussions que nous avons avec lui, qu’il veut changer, partir dans un autre secteur d’activité : « J’en ai marre d’être dans le froid je n’en peux plus. J’ai 47 ans, je veux faire autre chose. »

Un médecin entre La Baule et St-Nazaire : « Je ne suis pas là pour juger »

« En général, les ouvriers de Saint-Nazaire sont assez fiers de travailler dans des entreprises qui construisent des paquebots et des avions connus dans le monde entier. […] Ayant conscience de leur « savoir faire », ils se sentent légitimes dans leur domaine. Du coup, ils reconnaissent aussi ma légitimité et on entre dans un dialogue d’égal à égal en termes de compétences dans les domaines qui sont les nôtres. »

« Mon café-théâtre, c’est ma scène »

Véronique, gérante de « La P’tite scène des Halles »
« Beaucoup de troupes déjà programmées reviennent lorsqu’elles ont monté de nouveaux spectacles. Elles aiment la proximité avec le public, la convivialité. Chaque fois, c’est ce qui ressort. Et puis, on a instauré une belle écoute. On ne sert pas pendant les spectacles de théâtre. Pour les spectacles musicaux, c’est différent… Quand on fait le bal Forro, on enlève toutes les tables. Du coup, c’est autre chose, tout le monde peut venir. Les gens dansent, c’est une bonne ambiance. »

Parole recueillie et mise en récit dans le cadre du projet
Auteurs associés en Pays de la Loire

J’étais la seule personne que ce petit monsieur reconnaissait

« Je dois porter beaucoup. Je suis fatiguée. Mais ce qu’on ne voit pas et qui demande une autre forme d’investissement, c’est l’écoute des gens. Je m’efforce d’être très attentive, de savoir repérer les petits signes que, peut-être, la famille ne voit pas toujours. Il m’arrive souvent de mal dormir parce que j’emmène le boulot à la maison dans ma tête. Mon métier est d’être en relation avec des humains, donc ce n’est pas facile de lâcher. »

Parole recueillie et mise en récit dans le cadre du projet
Auteurs associés en Pays de la Loire

Hébergement solidaire : un bénévolat à plein temps

Enoch, militant associatif
« “ Tel ou tel gamin était un petit gentil. On lui avait dit de ne pas faire de conneries ”. Mais ils y vont quand même, ils tombent dans les addictions, dans des petits trafics, dans les vols minables. Et au bout d’un moment, ils entrent dans des schémas de violence. L’exclusion est un facteur aggravant. C’est le début d’une terrible spirale négative. C’est pour cette raison que l’hébergement et l’accompagnement sont si importants et qu’être inscrit dans un réseau associatif est primordial. »

Ce travail réclame des qualités humaines d’écoute

Marie-Jo, aide-ménagère
« Je suis à St-Marc, dans le grand jardin de ce vieux Monsieur qui construit une superbe terrasse, et moi, je sers de conseillère pour l’architecte et les menuisiers. Je leur indique aussi que le monte-charge de cette construction ne pourra pas fonctionner. Ils doivent reprendre leurs plans. Qui suis-je pour conseiller, pour donner mon avis sur tel ou tel travail ? Je m’appelle Marie-Jo et voilà 29 ans que je travaille comme employée familiale. »

Parole recueillie et mise en récit dans le cadre du projet
Auteurs associés en Pays de la Loire

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