Tag Archives: RdT Commerce

Tatoueuse : un métier-passion

Iza, tatoueuse
Je n’oublie pas que je travaille sur le corps de quelqu’un et que ce que je vais y graver ne s’effacera pas ! Si quelque chose ne plaît pas, je peux faire évoluer le projet, mais je veux que ça reste « mon dessin ». Ce à quoi le client est en droit de répondre : « Oui, mais c’est mon tatouage »… Il faut trouver un juste équilibre entre mon style personnel (…) et le désir du client de s’approprier son tatouage comme un élément de sa propre identité…

Parole recueillie et mise en récit dans le cadre du projet
Auteurs associés en Pays de la Loire

Prendre du plaisir dans son métier, c’est le plus important

Nicolas, horloger
« Dans mon métier, il n’y a pas de place pour la médiocrité. Les pendules anciennes, les réveils, les montres sont des objets précieux, parfois très chers. […] Je m’occupe de les réparer, de leur rendre leur lustre ancien en repolissant un verre, en remettant complètement en état un mécanisme ou simplement en changeant un joint. Ce sont des tâches qui se répètent de semaine en semaine mais dont la variété, tout au long de la journée, rendent le travail captivant. »

Parole recueillie et mise en récit dans le cadre du projet
Auteurs associés en Pays de la Loire

Les gâteaux de Denis

Denis, pâtissier
« Je voulais vivre du produit de mon travail, être maître de ma production et la vendre. Ne pas avoir à employer de personnel, d’être obligé d’investir sans cesse dans l’acquisition de nouveau outils. Au contraire, je voulais réduire au maximum le travail administratif ; adapter ma production pour en vivre correctement et non l’inverse. Avoir le plaisir de produire de mes mains, être en relation avec la clientèle. »

Parole recueillie et mise en récit dans le cadre du projet
Auteurs associés en Pays de la Loire

« Mon café-théâtre, c’est ma scène »

Véronique, gérante de « La P’tite scène des Halles »
« Beaucoup de troupes déjà programmées reviennent lorsqu’elles ont monté de nouveaux spectacles. Elles aiment la proximité avec le public, la convivialité. Chaque fois, c’est ce qui ressort. Et puis, on a instauré une belle écoute. On ne sert pas pendant les spectacles de théâtre. Pour les spectacles musicaux, c’est différent… Quand on fait le bal Forro, on enlève toutes les tables. Du coup, c’est autre chose, tout le monde peut venir. Les gens dansent, c’est une bonne ambiance. »

Parole recueillie et mise en récit dans le cadre du projet
Auteurs associés en Pays de la Loire

Rechercher un emploi : une contrainte douloureuse et blessante

Pierre, chômeur et militant
« Ils cherchent la faille. Comme si leur seul but était de me déstabiliser. Vers la fin de l’entretien, sentant que tout cela ne débouchera sur rien, je pose la question de la rémunération. Tout juste le SMIC. Tout ça pour ça… Quand je suis entré chez moi j’en ai chialé tellement c’était dur. Je n’ai pas été retenu. Pourtant je voulais travailler, je trouvais que ça avait du sens de faire des choses pour l’endroit où je vivais, de peser sur mon environnement, de travailler chez moi. »

Libraire engagée dans la ville

Agathe, libraire indépendante en SCOP

« Je vais donc tous les ans, en mars, présenter trois ou quatre livres par tranche d’âge devant les salariés de la commission famille du CE. Je peux ainsi infuser des choses à ma manière. Par exemple, dans la sélection que je leur présente cette année, j’ai un livre d’une toute petite maison nantaise (« Six citrons acides »). S’ils en achètent vingt ou vingt-cinq pour les enfants des salariés, je trouve que je suis dans mon rôle de passeuse au sein de la ville. »