« Ce jour-là, je n’ai pas fait de sel… »

Perrine, paludière
« Au mois d’août, il y a eu une belle fenêtre. On s’est dit : “ Allez, ça va partir ”. En fait, l’eau des circuits était tellement peu salée… Pour le moral c’était très dur. Quand le premier sel arrive, c’est la fête, c’est la récompense, le fruit de ton travail. Et en plus, c’est beau. Ça y est ! Tu enlèves les bottes tu n’es plus dans la vase, tu es dans le sel… Et non, la saison passée, ce moment n’est jamais venu, ou très peu. Il faut espérer qu’on ne soit pas dans une vague de mauvaises saisons. »
Parole recueillie et mise en récit dans le cadre du projet
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