Nuits de la Lecture

Lectures transat
Du 23 au 25 janvier à la médiathèque Etienne Caux

D’Honoré de Balzac à Bernard Pouy : regards d’auteurs d’hier et d’aujourd’hui sur Saint-Nazaire

Avant le Saint-Nazaire actuel, il n’y avait ici qu’un petit port « sans importance et sans espérance ». Le Saint-Nazaire que l’on connaît aujourd’hui a été « projeté là par une volonté extérieure délibérée ». Cette volonté a d’abord été celle de Napoléon Bonaparte, soucieux de se doter d’un site de construction pour sa marine de guerre tandis que Brest était appelé à devenir place d’armement. Mais c’est durant la seconde moitié du XIXème siècle, sous le Second Empire, que les ambitions économiques des frères Pereire, créateurs de la Compagnie Générale Transatlantique, aboutissent à la construction des bassins à flot à côté desquels s’élève une ville nouvelle. Le port de Nantes se montre en effet inadapté à l’accueil des paquebots que les deux frères comptaient fabriquer sur place pour desservir la ligne vers l’Amérique Centrale.

Dans les textes qui suivent on verra comment les écrivains du XIXème siècle jusqu’à nos jours perçoivent la mutation puis le développement du port, de la ville et des industries. On verra surtout se construire l’histoire singulière et s’affirmer l’identité d’une ville sans autre passé que celui du labeur des constructeurs de navires puis d’avions, et celui des travailleurs des industries installées sur les rives de l’estuaire.

Saint-Nazaire, n’est donc d’abord qu’un abri de pilote de Loire, une anse modeste qui inspire une certaine condescendance de la part des voyageurs comme Balzac, Stendhal ou Jules Verne. Puis, c’est le fourmillement d’une ville nouvelle en construction, l’agitation d’un port d’où partent les transatlantiques et où s’engage le Jack d’Alphonse Daudet, où débarque le sammy John Dos Passos, où embarque Nabokov. Enfin s’affirme la ville ouvrière évoquée par Paul Nizan, Julien Gracq, Patrick Deville, Martine Hidoux-Roussel, Jean-Claude Pinson, Bernard Pouy.

Plus qu’une ville ouvrière et fière de l’être, Saint-Nazaire continue-t-elle à être la ville prolétaire, rebelle et combative qu’évoquent la plupart des auteurs ?

Tous ces auteurs qui ont écrit sur Saint-Nazaire, la médiathèque Étienne Caux a choisi de les mettre en lumière.

Confortablement installé dans un fauteuil ou une banquette, laissez-vous bercer par un court texte chuchoté par un liseur. Un moment privilégié qui vous fera voir Saint-Nazaire autrement.

Des extraits des textes de récits de travail collectés par La Compagnie Pourquoi se lever le matin ! et le CCP feront partie des textes lus au cours de cette soirée.
Le « travail » étant considéré comme un patrimoine de Saint Nazaire.

Lectures proposées par des bibliothécaires et des membres du Centre de Culture Populaire.

Animation proposée dans le cadre des Nuits de la lecture, manifestation organisée par le CNL, soutenue par le Ministère de la culture.

Durée : 2 min – Tout public
Accès libre et gratuit sur les temps d’ouverture de la médiathèque.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.