Une soirée pour découvrir deux écritures qui « s’intéressent au langage, au corps, à l’intime et au ressenti »

Ce vendredi 7 février, la librairie L’oiseau tempête ne pouvait accueillir plus de monde pour la rencontre avec Antoine Mouton et Justine Arnal en ce moment à Saint-Nazaire en résidence CCP.

Au début de la rencontre, interrogés par Frédérique Manin, l’autrice et l’auteur expliquèrent en quoi la sollicitation du CCP résonnait avec leurs thèmes et leur écriture : la question du travail, les origines de l’investissement politique de bénévoles d’une autre génération qu’eux…

Puis Frédérique présenta les livres déjà publiés de nos deux invités.

L’occasion d’entendre Justine Arnal nous parler et de lire Finir l’autre.
Antoine Mouton quant à lui revint sur un texte de 2013, Les chevals morts (dont la première éditrice a été Justine Arnal, Les effarées) et nous expliqua la genèse de son dernier livre publié HKZ, le livre du revenir avant de nous le faire entendre.
Ces lectures furent pour nous l’occasion de percevoir la justesse de la conclusion de Frédérique concernant leur écriture : « ce qui rassemble vos deux écritures c’est qu’elles s’intéressent toutes les deux au langage, au corps, à l’intime et au ressenti ».

Frédérique évoqua avec les deux auteur·rices les aléas du travail de l’écrivain, leur rapport avec les éditeur·trices, leur choix de maisons d’édition indépendantes…

Nous avons eu le privilège d’entendre des inédits.
Justine Arnal expliqua les raisons du temps que prenait la publication de Les Enfants des oiseaux, prochainement chez Apeiron Editions d’Art poétique, dont son texte date de trois ans mais dont l’artiste termine à peine son travail. Elle nous a offert le début de Rêve d’une pomme acide, avec en bonus l’explication du titre (à paraître en septembre 2025 aux éditions Quidam.).
Antoine Mouton nous a lu un extrait de son prochain livre Nom d’un animal (à paraître en juin 2025 à La Contre Allée.) Certains des textes de ce livre sont destinés à un spectacle de Laure Terrier, Animal travail. (texte d’Antoine Mouton, écriture sonore d’Anne-Julie Rollet – En savoir plus sur le spectacle sur le site de la compagnie Jeanne Simone)

La soirée s’est terminée autour d’un verre, de signatures et de conversations libres.
Merci à Quentin pour son accueil à la librairie L’oiseau tempête.

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