Jeudi populaire de mars : Porter des projets avec le CCP

Jeudi populaire de mars
Jeudi 28 mars – 17h30
au local du CCP (10, place P. Bourdan – Saint-Nazaire)

Un bouquet de projets

Une dynamique d’engagement qui reste
à concrétiser

Le thème du jeudi populaire de février tournait autour de la construction de collectifs assurant un avenir du CCP.

Cela nous a permis de mieux définir une démarche tournant autour de projets.

Mais qu’est-ce qu’un projet ? On pourrait dire qu’un projet part d’une volonté, d’un désir, d’une thématique que l’on souhaite partager parce qu’elle tient à cœur à l’une ou l’un d’entre nous, un centre d’intérêt, un domaine d’engagement. Un truc où l’une ou l’autre de nous peut dire « moi ça fait longtemps que je m’intéresse à ça, j’aimerai bien le partager, avoir les moyens de l’investir plus ou autrement. »

On a une thématique, une entrée, y a pu ka ! C’est à dire se trouver dans l’association l’autre compère, deux porteurs pour un même projet, c’est bien. Porter un projet c’est organiser un temps de définition plus précis de la démarche, envisager un ou deux partenaires (associatif ou artiste), définir un budget, construire un dossier de demande de subventions, accompagner le projet et en tirer un bilan. Et bien sûr tout cela en bénéficiant de la logistique du CCP.

Mais j’ai jamais fait ça ! Justement une belle occasion de tenter l’expérience. On peut être un peu modeste sur la dimension du projet une première fois. Et puis, on travaille avec filet, comme les circassiens ; il y a tous les intervenants du CCP pour vous accompagner à toutes les étapes du projet.

N’est-ce pas ça une démarche d’éducation populaire ? Mettre ses centres d’intérêts, ses compétences, ses connaissances au service d’une construction collective.

D’accord, mais tous les sujets ne peuvent pas intéresser le CCP ? En fait, ce qui fait qu’un projet puisse être porté par le CCP, c’est la volonté de le construire en recherchant la rencontre avec des collectifs de travail. Peut-être aussi une manière de dérouler une thématique avec un regard sur ce qui se joue là de l’activité. Mais sur ce dernier point c’est peut-être la vocation de l’association d’interpeller, d’enrichir le projet avec ce regard.

La dernière fois, nous n’étions pas très nombreux mais déjà des propositions fusaient. Développer un travail autour des récits du travail : atelier d’écriture, lectures croisées, mise en espace ou en scène de textes, croisement avec un regard photographique… Quelque chose autour du tissage, d’une pratique, de gestes de travail, de son usage dans les arts plastiques contemporains, interroger l’usage des fibres dans la technologie, comme par exemple celle de l’aéronautique… Et puis il y a aussi ce qui déjà existe et qu’il faut continuer à faire vivre : le Prix Pelloutier, Étonnants Travailleurs…

Ce n’était pas si simple. On hésite. On a un peu peur de ne pas être capable d’en faire quelque chose qui suscite l’intérêt. La sagesse populaire nous dit qu’il n’a que le premier pas qui coûte. Il faut se faire confiance et aussi aux autres qui vont participer. Lorsqu’on s’engage c’est sur le projet choisi, dans une forme et une dimension que l’on a choisi également. Le bilan tiré, 6 mois, 1 an après, c’est terminé. La durée, l’intensité de l’engagement chacun les choisit.

On n’a pas forcément bien vu émerger ces binômes porteurs de projets. Pour qu’ils existent, il le faudra. Il faut certainement continuer la discussion. Ce sera l’objet de la prochaine rencontre le 28 mars à 17h30, pour un nouveau jeudi populaire.

Lors de cette rencontre à venir il sera aussi nécessaire d’interroger ce que pourrait être un collectif qui administre l’association. Un conseil d’administration, chargé d’administrer, comme son nom l’indique. S’assurer que tout fonctionne, prendre les décisions de gestion, de recrutement pour que vivent les projets, les questions du développements, des formes de l’interpellation et de la rencontre avec des collectifs de travail. Non pas multiplier les rencontres mais faire vivre de beaux temps de rencontre, de constructions communes. Entre 3 et 5 réunions par an en se donnant le temps de la rencontre et de la convivialité, pourquoi pas un repas ensemble pour conclure ?

Pas forcément très nombreux mais engagés, heureux d’être ensemble. Une question se pose aussi : comment favoriser la présence d’au moins un représentant par CSE adhérent ?

Voilà !
Nous avons bien avancé mais il reste encore du pain sur la planche !
Nous avons besoin de chacun de vous pour construire cela.

Nous comptons sur vous le 28 mars pour que l’aventure ne s’arrête pas faute de bras. Et si vous ne pouvez vous libérez dites-nous votre intérêt, votre disponibilité.

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